25/08/2021

John Lydon perd son procès contre les autres membres des Sex Pistols

John Lydon, anciennement connu sous le nom de Johnny Rotten, déjà depuis un certain temps était impliqué dans un conflit juridique avec Paul Cook et Steve Jones – à part Glen Matlock les deux membres survivants (Sid Vicious est mort déjà depuis 1979) avec lesquels il formait les Sex Pistols. L’affaire concernait l’utilisation de la musique des Sex Pistols dans une nouvelle série télévisée intitulée Pistol, réalisée par Danny Boyle et basée sur le livre Lonely Boy: Tales Of A Sex Pistol de Paul Cook. Lydon n’était pas satisfait de la façon dont il était dépeint dans ce livre et s’est donc opposé à l’utilisation de la musique des Pistols dans la série.

Cette semaine, cependant, le juge s’est prononcé contre Lydon. Les deux autres membres du groupe avaient invoqué leur ancien accord de groupe de 1988, dans lequel tous les membres du groupe de l’époque avaient convenu que la synchronisation de leur musique avec des images de film et de télévision devait être possible si une majorité des membres donnait son accord. Lydon, qui estimait qu’une telle décision devrait être prise par consentement unanime, a déclaré qu’il ne se souvenait pas avoir jamais signé un tel accord et qu’il avait de toute façon une aversion pour les documents juridiques. Toutefois, la High Court de Londres s’est contenté de lui appliquer la maxime juridique « pacta sunt servanda » (« les contrats doivent être respectés ») et lui a donc donné tort.

Vous trouverez de plus amples informations sur l’affaire judiciaire sur le site web de Complete Music Update, ici et ici. Dans la base de connaissances qui fait partie de ce site, vous trouverez plus d’informations sur le droit de synchronisation et sur les contrats de groupe. Il convient de noter qu’une telle affaire aurait probablement connu une issue différente dans notre partie du monde, étant donné que chez nous la renonciation à l’exercice futur des droits moraux d’un auteur ou d’un artiste interprète en vertu de la loi est nulle. Un argument que John Lydon ne pouvait pas invoquer en droit anglais pour s’opposer à l’octroi du droit de synchronisation…